samedi 31 mars 2018

La pollution : 5000 morts prématurées en Ile de France


Une solution à la pollution : La gratuité des transports ?   

Déclaration électoraliste de Mme Anne Hidalgo ou solution envisageable malgré une augmentation réelle du risque de vandalisme.  
Est-ce réellement la bonne façon d’aborder les problèmes de pollution en Ile de France.
On est en effet, surpris par la liste des polluants signalés dans les diverses publications en particulier par Airparif :
. Le bruit en bordure du périphérique et des grands axes,
. La combustion du bois de chauffage,
. Les polluants importés par le vent (nitrates d’origine agricole, polluants industriels et  du nord de l’Europe),
. L’activité industrielle autour de Paris,
. La circulation automobile (gaz d’échappement, particules fines en particulier produites par les pneumatiques et les plaquettes de frein)…




De grandes incertitudes
Rappelons que l’Ile de France accueille 12, 5 millions d’habitants.
Il n’existe dans la monde aucune région de cette taille qui ait tenté l’expérience de la gratuité.
Il est évident que tous les secteurs de l’Ile de France ne sont pas touchés de la même manière et avec la même intensité selon les localités.
L’état des transports publics en raison du sous-investissement chronique depuis 30 ans supportera-t-il un surplus de voyageurs ? La mise à niveau des transports publics va nécessiter plus 10 ans de travaux très coûteux et non financés actuellement. 
On ignore la nuisance exacte sur la santé des différents cocktails polluants que nous inhalons.
La gratuité des transports diminuerait-elle cette pollution ? Et si oui, dans quelle proportion ?
La pollution automobile représente 85% de la pollution toujours selon Airparif.
Le Grand Paris détient certaines clefs du problème mais le mille-feuilles administratif exerce un rôle paralysant.
Ces incertitudes rappelées, de quoi souffre-t-on à Saint-Mandé ?

A Saint-Mandé, la double peine…
A Saint-Mandé, la pollution automobile et le bruit sur  l’avenue de Paris, en provenance du périphérique et sur l’avenue du Général de Gaulle sont largement incriminés selon Airparif et Cartélie.




Les municipalités et les citoyens ont en main un pouvoir qui n’est pas nul.
Des solutions existent. Elles sont diverses et variées.

Eliminons d’emblée la possibilité d’un péage automobile à l’entrée de Paris. Londres qui a adopté ce système n’a réduit la circulation automobile que de 5% dans son hyper-centre !

Les citoyens ont deux leviers d’action vis à vis de leurs employeurs ou clients :
. Le télétravail ou le coworking. Il permettrait de travailler un jour par semaine à partir de son domicile ou d’une plate-forme de proximité.  Il pourrait être obligatoire les jours de pic de pollution. Ceci n’est certes pas envisageable pour bon nombre de métiers (métiers de la santé, du commerce  par exemple)…
. Les horaires décalés de prise de fonction. Cette solution permettrait de fluidifier les flux de voyageurs dans les transports en commun et de diminuer l’usage de la voiture individuelle. Cette solution relève des accords d’entreprise…

Le maire a de vrais pouvoirs anti-pollution:
. Celui de favoriser l’utilisation des véhicules électriques à la condition que des bornes soient progressivement installées le long des rues ;
. L’instauration d’une vitesse réduite à 30 km/heure (excepté sur l’avenue de Paris) sur la ville avec de réels contrôles-radar ;
. Le contrôle du niveau sonore des véhicules deux roues avec installation de sonomètres à visée éducative le long des 2 grands axes de la ville ;
. La gratuité du stationnement pour les véhicules électriques ;
. La création de voies particulières pour les engins électriques à usage individuel ou mus par la force musculaire (vélos, patinettes, gyropodes…) ;
. Une mise à disposition dans les parkings publics par les grands loueurs nationaux de véhicules électriques.
D’autres communes ont mené des actions positives. Pourquoi pas Saint-Mandé ? Cela s’appelle une politique ; juste ou évolutive à long terme, elle mérite d’être tentée en tenant compte des expériences des autres.  Rien ne se fera sans le Grand Paris, mais rien ne se fera sans les communes ! Alors pourquoi pas à Saint-Mandé.  

L’immobilisme politique dans ce domaine finira par tous nous asphyxier…A moins de suivre les conseils d’Alphonse Allais : de construire les villes à la campagne et encore !









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